lundi 4 février 2013



Les salariés de cette branche professionnelle dépendent de la Convention Collective Nationale (CCN).
N°3196. Les entreprises de préventions sécurité, quelle que soit leur taille, dépendent de cette"CCN des entreprises de préventions et sécurité du 15 février 1985"qui définit 19 métiers-repères correspondant à la sécurité privée mais aussi 5 métiers-repères relevant de la sécurité  incendie, et dont le code NAF est :
8010 Z.
Cette grille de salaire est issue d'un accord triennal signé (sauf la CGT) en 2010 prévoyant une revalorisation de 2% par an et ne tenant pas compte de l'évolution du coût de la vie et de l'inflation qui exède les 2% annuel. En 2011, la branche patronale a refusé toute hausse de cette grille. Nous constatons, que le niveau 2 se situe en dessous du SMIC au 1er Juillet 2013.

Déjà précarisés, les salarés devront subir les frais d'un accord de reprise du personnel dont les conséquences sociales seront désastreuses. En effet, l'accord du 5/03/2002 instaure des critères pénalisant les salariés de cette profession, puisque lors d'un transfert de marché le repreneur peut reprendre seulement 85% de l'effectif du nouveau périmètre. La CGT s'est opposée à cet accord exigeant la 100% du personnel sortant.
Une logique implacable pour les patrons de la prévention sécurité qui se partaent le gâteau. A travers les marchés qui sont attribués selon le principe des enchères inversées, à celui qui propose le prix le plus bas, c'est le moins-disant social qui est pratiqué. En témoigne l'affaire des licenciements chez Néo Sécurity avec son cortège de laissés pour compte sur l'autel de la finance et de la rentabilité à court terme.

Il est temps de dire stop à toutes les attaques que les salariés subissent depuis plusieurs mois. Il est temps de répondre aux besoins sociaux des salariés et aux augmentations de salaires indispensables pour vivre décemment.
Fort des mobilisations des salariés de la préventions sécurité depuis des mois comme celle de la sûreté aéroportaire, portuaire ou nucléaire, dans les sites de la DCNS, il existe des raisons d'avancer et d'espérer. Cela passe par des mobilisations qui se construisent avec les salariés en appelant à l'action dans les entreprises.

Le 17 Septembre 2012 a eu lieu une réunion de négociation sur les salaires à la branche (NAO). Le coup de pouce dérisoire du gouvernement (0,6% sur une revalorisation de 2% au total) oblige les employeurs à revoir leur grille afin de se conformer à la loi pour le premier coefficient afin qu'il ne soit pas en dessous du SMIC.

Si nous voulons pesons et être entendus, si nous voulons négocier dans de bonnes conditions, ce qu'il nous faut c'est être le plus nombreux possible à agir et exiger de véritables hausses de salaire.

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